Aide à l’orientation scolaire


Une aide extérieure professionnelle permet d’éclairer la situation et de faire les bons choix au bon moment.

L’orientation est un domaine difficile à gérer pour les parents aussi bien que pour leurs enfants. Ils se demandent s’ils ont fait les bons choix, s’ils disposent des bonnes informations.

La famille proche, les amis, les collègues, les établissements scolaires, les salons, Internet… Face à tant de sources d’informations, il est parfois difficile de trouver la bonne voie.



Les services Déclic, se poser les bonnes questions

Déclic & Go mène un entretien initial avec votre enfant, indispensable pour identifier et mettre en place un parcours sur-mesure.

Dans un second temps, Déclic & Go dresse un bilan d’orientation. La vocation de cette deuxième rencontre est d’amener votre enfant à s’interroger sur son profil et ses aspirations :

son bilan scolaire
sa personnalité
ses capacités
ses qualités et ses points d’amélioration
ses intérêts professionnels
les choix d’orientation
les procédures
les filières métiers
les métiers …
sa capacité financière à faire ses études
le détachement par rapport à la famille dans ses études
le type d’encadrement scolaire
la vision internationale
le développement de carrière …

L’aide en orientation scolaire peut varier selon les besoins de l’élève. Au-delà du bilan d’orientation, Déclic & Go propose des entretiens sur-demande au tarif horaire si l’enfant en ressent le besoin.

L’aide à l’orientation en milieu scolaire s’adresse à différents publics :

Collégiens, lycéens et étudiants, tout au long de leur scolarité.
Elèves en manque de visibilité partielle ou totale sur leur avenir.
Elèves et parents où le dialogue est difficile concernant les choix d’orientation (médiation).
Elèves de très bon et excellent niveau en dilemme face à leur orientation.
Elèves sortant de formations généralistes sans succès (nécessité d’un choix ciblé et engagé)
Elèves mal orientés qui ne veulent plus subir leur orientation, mais veulent la choisir.
Elèves en échec scolaire (redoublement ou autre) à cause d’une mauvaise orientation

Le bilan d’orientation s’adresse aux collégiens, au lycéens et aux étudiants qui s’interrogent sur leur orientation.

les motifs d’un bilan d’orientation sont très variés : ils n’on aucune vision ou une vision partielle de leur orientation, ils souhaitent être rassurés sur leurs choix, ils ont trop de choix, ils sont influencés, il cherchent une passerelle, ils ont vécu une mauvaise orientation, ils sont en conflit avec leurs proches, ils ont fait un choix réfléchi et cherchent des compléments (procédure, évolution, filière…), ils souhaitent établir un stratégie d’étude, etc.

A l’issue du bilan, les élèves et les étudiants sont capables de mieux se connaître, de réduire et cibler leurs choix, de définir des voies d’études, de définir des filières métier ou de cibler un échantillon de métiers.

A la différence d’orientation,  l’entretien initial sera plus détaillé. Bilan scolaire, motivation, échec scolaire, vie scolaire, méthode d’apprentissage seront des thèmes étudiés en profondeur.

Les points particuliers émergeant du premier entretien seront fortement pris en compte dans le processus classique du bilan d’orientation.A titre d’exemple, l’entretien initial peut préconiser à l’élève ou l’étudiant de passer un ou plusieurs tests chez un(e) psychologue.

Les parents et leur enfant sont pour la première fois confrontés à l’orientation. Un choix décisif à faire parmi des voies bien différentes :

générale
technologique
professionnelle
spécifique

Seconde générale et technologique

En seconde générale et technologique, deux types d’options se présentent : deux enseignements d’exploration obligatoires et des options facultatives (une ou deux en fonction du lycée).

Un travail sur son orientation dès la 3ème permet de bien choisir ses enseignements spécifiques. En fin de classe de seconde, un bilan sur ces enseignements permet de confirmer ou de retravailler sa stratégie d’orientation. Tous les lycées n’offrent pas l’ensemble des enseignements spécifiques. Ils ne sont pas déterminants pour l’orientation en classe de 1ère.

Un cas particulier : l’orientation vers une première STD2A est possible uniquement pour les élèves ayant opté en 2nde  pour l’enseignement d’exploration de “création et culture design”.

Attention, un lycée qui propose un enseignement « rare » ou une section européenne sera amené à sélectionner les candidats.

Plus d’informations sur ce lien

Seconde professionnelle

En seconde professionnelle, le choix s’effectue sur une spécialité : tertiaire, service, agricole, maritime et aquacole, hôtellerie, métiers industriels, métiers d’art, etc.

Dans certaines classes, il est demandé de choisir des enseignements optionnels généraux : enseignements artistiques, langue vivante 2, activités de pleine nature, par exemple.

 

Seconde spécifique

En seconde spécifique, deux possibilités de baccalauréats technologiques s’offrent à l’étudiant : Hôtellerie et Techniques de la musique et de la danse. Quelques spécialités de Brevet de Technicien (BT) sont également préparées à partir d’une 2nde spécifique.

Selon les lycées, divers enseignements optionnels sont proposés.

L’accès est souvent soumis à une sélection (tests et/ou entretiens). Renseignez-vous dès le début du deuxième trimestre pour connaître les modalités de recrutement.

La classe de 2nde générale et technologique est dite “classe d’exploration” comprenant des matières obligatoires (mathématiques, français, langue vivante, histoire-géo, EPS …) et des enseignements d’exploration.

Pour le conseil de classe du second trimestre, deux questions seront posées :

quel BAC voulez-vous faire ?
quels enseignements optionnels voulez-vous choisir

Les neufs BACs possibles :

3 baccalauréats généraux : ES (Economique et Social), L (Littéraire) et S (Scientifique)
6 baccalauréats technologiques : STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant), STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable), STL (Sciences et Technologies des Laboratoires), ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) et STD2A (Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués)

L’orientation en classe de 1ère s’accompagne d’enseignements optionnels, obligatoires ou facultatifs. Il faut les choisir avec soins car ils ont une véritable influence sur les spécialités en classe de Terminale et sur l’orientation post-bac. La classe de 2nde qui est une classe d’exploration, devient en fin d’année une classe de détermination.

Les enseignements optionnels à travers la 1ère et la Terminale, définissent un profil à l’élève avant son intégration dans le Supérieur. En conséquence, l’orientation en fin de 2nde n’est pas à négliger. Elle est doit être réfléchie et personnalisée pour les deux prochaines années à venir.

D’après les statistiques, l’orientation après la classe de Terminale s’effectue différemment suivant le type de BAC (général – technologique – professionnel).

Bac général

A la suite d’un Bac général, les élèves visent des études longues, généralement BAC+4 ou plus. 90 % d’entre eux essayent un chemin vers des études longues soit directement (fac, écoles, CPGE …), soit après un DUT ou un BTS  en prenant une passerelle vers un cycle licence/master, une école ou autres.

 

Bac technologique

A la suite d’un Bac Technologique, les élèves préfèrent les études courtes. Environ 60 % à 75 %, beaucoup en STS (il y en plus de 140), moins en IUT. La voie de l’alternance est un choix de plus en plus prisé par ces élèves d’année en année.

Le pourcentage restant se dirige vers des études longues : pour une partie en faculté où le taux de réussite est de moitié par rapport aux élèves issus du Bac général dans les même filières et pour l’autre partie dans des CPGE qui leurs sont dédiées.

 

 

Bac professionnel

A la suite du Bac professionnel, le lauréat est amené à s’insérer dans la vie active et non à poursuivre des études. Le système a bien changé depuis sa création en 1985. En effet, le nombre d’élèves issus d’un Bac professionnel s’orientant dans le supérieur est croissant au fil des années. Ces élèves (plus de 25 % de l’ensemble de élèves de Bac Pro) souhaitent s’orienter, pour beaucoup, en STS ou IUT, mais ils sont en forte concurrence avec les élèves provenant des Bac technologiques et généraux. Même si les choses bougent un peu, une forte sélection est effectuée à l’entrée de ces filières.

 

Le système d’harmonisation européen LMD a modifié l’organisation de l’enseignement supérieur : L (Licence – Bac+3), M(Master – Bac+5) et D (Doctorat – Bac+8). Les DEUG (Bac+2) ou Maîtrise (Bac+4) sont en principe terminés.

Le système LMD n’a pas pour autant refondu l’ensemble de la structure. Il reste de nombreux BTS/DUT (Bac+2) et autres diplômes (Bac+4).

En bref, il faut retenir les études courtes et les études longues.
Les premières amènent à un BTS, un DUT, un diplôme professionnel (paramédical, commerce, comptabilité …)
Les secondes amènent à un Master 1, un Master 2 (pro ou recherche), une école d’ingénieur/de commerce, un diplôme de médecine, un doctorat.

Il faut prendre conscience que la sélection est forte dans le supérieur, quel que soit le mode (concours, dossier, entretien, QCM …). Même à l’université la sélection est bien présente, par exemple pour passer de Master 1 à Master 2.

Études longues ou études courtes ? Rien n’est véritablement figé mais à la condition que l’entrée dans l’enseignement supérieur se fasse avec une bonne stratégie d’orientation.

Après la classe de 3ème, l’orientation peut se faire en lycée professionnel. Deux principaux diplômes y sont préparés : le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) ou le BAC Professionnel.

Le CAP

Le CAP donne une qualification d’ouvrier ou d’employé qualifié dans un métier bien déterminé. Il en existe environ 200 dans les secteurs industriels, commerciaux et des services. Il s’agit d’un diplôme se préparant en 2 ans qui a pour vocation de donner un premier niveau de qualification à ceux qui veulent rentrer rapidement dans la vie active. Il se prépare en lycée ou en apprentissage.

Il est possible d’obtenir un CAP par d’autres procédures.

A la suite d’un CAP, 25 % des élèves poursuivent des études à travers une mention complémentaire (MC), une formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) ou un Bac Pro. En ce qui concerne ce dernier, peu d’élèves intègrent directement la 1ère Pro. Plus des 3/4 des élèves souhaitant rejoindre un Bac Pro intègrent une 2nde Bac Pro après l’obtention de leur CAP.

BEP ou Brevet des Métiers d’Art (BMA) son envisageables dans le parcours.

 

Le Bac professionnel

Le Bac professionnel se déroule en trois ans, 2nde, 1ère et Terminale comme un Bac général ou technologique. De même que le CAP, c’est un diplôme qui a vocation à être opérationnel sur le marché du travail.

La formation se base sur la maîtrise de techniques professionnelles à travers des travaux pratiques. Elle est appuyée par plusieurs mois de stages en entreprise.

La formation générale comprend des cours de français, de mathématiques, de langue vivante, éducation physique et sportive. Selon les spécialités, un enseignement de sciences physiques et chimiques ou une deuxième langue vivante sont proposés.

Il existe environ 80 spécialités de Bac Pro. Certaines de ces spécialités sont rares et donc soumises à une sélection à l’entrée.

Passerelles et diplômes intermédiaires sont possibles dans le parcours.

Même si les élèves entrant en Bac Pro sont destinés à la vie active, ils sont de plus en plus nombreux à poursuivre des études (plus de 25% en 2011). L’accession dans le supérieur n’est en revanche pas simple.

 

 

Le BEP

Le BEP : un diplôme intermédiaire

Le BEP est un diplôme passé au cours du Bac Professionnel. L’obtention de ce diplôme intermédiaire est intégrée au parcours mais n’est pas obligatoire.

 

 

Chaque année, des familles s’opposent aux décisions du conseil de classe. Après rencontre et/ou négociations, c’est l’échec : il ne reste que le passage en commission d’appel pour obtenir gain de cause.

Le cas du redoublement. C’est un sport national si on se compare avec d’autres pays. Il est inéquitable, peu efficace, démotivant, affecte les capacités de performance et d’apprentissage.
A niveau égal en fin de troisième, les élèves ayant redoublés obtiennent de moins bons résultats que les élèves dans leur année. Ils sont moins ambitieux que ceux-ci et sont plus souvent orientés en filière professionnelle. Beaucoup de famille en ont pris conscience et se tournent vers la commission d’appel pour obtenir le passage de leur enfant.

Il y a bien d’autres types de litiges : orientation, saut de classe, choix d’option, choix de spécialité,etc.

En 2011, environ 25 % des familles ont obtenu gain de cause après de la commission d’appel.
Le recours à la commission d’appel dont les membres sont indépendants de l’établissement scolaire de l’enfant, doit respecter une procédure dans laquelle la constitution d’un dossier est requise. La famille peut faire la demande  par écrit d’être entendue directement par la commission.

Le recours à la commission d’appel n’est pas une science exacte mais les membres prennent leur décision finale et définitive sur des éléments objectifs.

Déclic & Go est en mesure de vous aider dans la procédure : constitution du dossier, lettre argumentée, etc. Avant de vous engager dans la procédure, il est important de ce demander ce qui est bien pour votre enfant.